Flo

Le cirque de la vie, deux frères en équilibre,
Clowns tendres, cœurs unis, malgré les épreuves infinies.
Orphelins du destin, ils ont perdu leurs guides,
Mais leurs rires complices éclairent les nuits.

Deux âmes fusionnelles, jonglant avec le chagrin,
Leurs larmes se mêlent aux paillettes du matin.
Le cirque devient leur refuge, leur scène étoilée,
Où l'amour fraternel ne peut être effacé.

Un matin, la tristesse a sonné,
L'un des clowns, Florian, s'est tu, son rire s'est éteint.
La piste est silencieuse, le public retient son souffle, c'est la fin.
Loïc jongle avec l'absence, seul, le dernier.

Sous le chapiteau, Loïc cherche des réponses,
Les souvenirs se balancent comme des funambules en démence.
La solitude le serre, le chœur des étoiles l'entoure,
Un clown solitaire, au cœur brisé, sans tambour.

Mais dans chaque larme, persiste la magie du duo,
L'ombre de Florian danse avec les échos.
Le spectacle continue, même si la douleur persiste,
Loïc reste debout, portant le poids de l'absence triste.

Poème écrit avec ma grande soeur pour Loïc et Florian. Merci à Loïc d'avoir autorisé la publication.