
Titoune
Mon Titoune, j'ai choisi ce surnom.
Capricieux, tu étais le maître de la maison.
Gagner, impératif, sous peine de cris,
Maman veillant, imposant ton ordre établi.
Adolescents complices, amis sincères,
Un frère, compagne des années légères.
Confidents secrets, liens indéfectibles,
Des moments chouettes, souvenirs indicibles.
Adulte, nos chemins ont divergé,
Tu as désapprouvé, tu t'es éloigné.
Il manque parfois, le frère d'antan,
Regret d'une connexion perdue, souvent.
Mes choix décriés, ton absence lourde,
Le vide laissé, en moi, prend une place sourde.
Pourtant, tu aimerais, j'en suis certaine,
Mes enfants, héritiers de ma peine.