La mort

Petite, rêves de paradis imaginé,
Où tous ensemble, nous serions unifiés.
J'étais dans l'ignorance, inconscience légère,
J'ai grandi. La vie me dévoile cette réalité amère.

Le vide, le néant, des pensées effrayantes,
La peur s'installe, les larmes débordantes.
À quinze ans, poèmes écrits de frayeur,
L'angoisse de mourir mais l'envie d'aller voir ce possible ailleurs.

Puis, adulte, maman, la mort me susurre son récit,
Un monde, un passage, l'instant infini.
Au-delà, une éternité qui s'embrasse,
Retrouvailles promises, un autre chemin qui se trace.