
Mon voisin du Padlau
Vous étiez un voisin, un fort caractère
Un visage marqué, un homme de la terre.
Vous criiez "attaque !" à votre chien amusé,
Mais il venait à moi, en quête de mes caresses données.
Quand je passais, sur mon vtt,
Vous lanciez un sourire : "Allez Poulidor !"
Quelle drôlerie car lors de son essor
Je n'étais pas née.
Et les récits sur notre village, vous saviez les conter,
Les abeilles ferlicaines, vous aimiez les guider,
De leurs ruches tirant un doux miel,
Fruit de vos soins, de vos gestes essentiels.
Je ne peux vous oublier.
Votre départ fut soudain, malgré vos années,
Au revoir, cher voisin du Padlau.